Nous considérons les patterns comme des outils favorisant la vie, dans l’esprit de Christopher Alexander 
. Ils sont polyvalents sans imposer de réalisations concrètes. Nous en avons besoin pour construire un monde libre, équitable et durable.
Les patterns renferment des connaissances empiriques éprouvées et décrivent l’essentiel des solutions satisfaisantes aux problèmes qui se posent régulièrement dans des contextes comparables. Il est essentiel de tenir compte de l’interaction complexe entre le contexte, le problème et la solution. Ces trois éléments ne sont jamais isolés les uns des autres ; ils se retrouvent dans l’ensemble des 33 patterns rassemblés ici.
### Exemple
Voici un pattern tiré de l’ouvrage de référence A Pattern Language: Towns, Buildings, Construction : *Éclairer chaque pièce sur deux côtés*.
Il répond à la question : qu’est-ce qui fait qu’une pièce est plus vivante qu’une autre ? Aussi différentes que puissent être ces pièces, le contexte (pièce-dans-un-bâtiment) est comparable. Des études ont démontré que les individus, lorsqu’ils ont le choix, préfèrent se trouver dans des pièces où la lumière entre par deux côtés,
> tandis que les espaces qui ne sont éclairés que d’un seul côté restent inutilisés et vides. > (Christopher Alexander et al, 1995: 811)