Réfléchir sa propre gouvernance

Comment préserver l’intégrité, l’adéquation et la capacité d’adaptation des règles et des structures ?

Réfléchir sa propre gouvernance

Il est nécessaire de réfléchir régulièrement à son propre mode d’organisation. Cela permet d’éviter l’enlisement et l’accaparement, d’aborder les questions de pouvoir et de révéler les dépendances financières et institutionnelles. Les patterns gouvernance par les pairs, en particulier, fournissent une orientation pour ce processus de (re)réflexion collective.

> De même qu’un commun ne se construit pas sans action commune, une action commune ne peut aboutir sans une réflexion consciente sur ses propres formes d’organisation.

### Exemples

* Le *Projektwerkstatt Commons* de la Haute école pour le développement durable d’Eberswalde (« Hochschule für Nachhaltige Entwicklung, HNE ») se sert de ce recueil d’exemples pour débattre de sa propre gouvernance. * Les supervisions et le coaching peuvent aider à visualiser et à adapter ses propres structures. * Les questions de gouvernance figurent régulièrement à l’ordre du jour. Ainsi, au début des réunions, on peut demander : * « Y a-t-il un domaine de notre organisation que nous devrions examiner à tête reposée ? ». * L’entreprise partagée de travailleurs indépendants Coopaname a institué les Instances de représentation du personnel (IRP) à partir d’un mouvement de réflexion-action portant sur les formes d’hétéronomie présentes au sein d’une coopérative où il n’y a pas de liens de subordination. Cela a conduit les IRP à la création de trois comités (d’engagement, éthique, de formation) qui sont censés se prononcer lorsque des questions sensibles éclatent dans la coopératives. Les comités se composent sur base volontaire ou à défaut par tirage au sort.

### Patterns de connexion